J’ai des nausées. Je suis enceinte de moi.
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Le jardin où j’atterris aujourd’hui, je l’ai déjà cultivé.
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Susan Boyle
Dans la candeur de ses vieux sabots, au bord de son prodigieux destin
Elle touche toutes les Cendrillons de ce monde.
Je ne savais pas que je portais ce syndrome.
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J’entre dans une aire de moi-même renouvelée, une formule améliorée.
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Si la justice est mesure et l’amour démesure
Une chiquenaude et hop!
Demi-tour de la tête au cœur
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Toucher c’est voir de très très près
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Dans le grand bazar de la vie
Tous les éléments, toutes les clés, tous les remèdes
À la portée de qui veut se libérer.
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La méditation est un repos
Un repas de mon être
Duquel je sors repue
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Où s’en vont choir les échos de nos rencontres et sur quels rochers oubliés?
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Le présent s’égrène. Un jardin de présents.
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À chaque jour suffit sa peine.
Ça suffit ma peine aujourd’hui!
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Un petit «peux» si peu
Vaux mieux qu’un «veux» pieux
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Pour ce qui est de trouver asile chez moi, y ‘a juste les fous qui entrent ici.
Ça te va?!
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À voir l’écrit flasque de mes « R », où est passé le Roulant de ma journée?
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Je passe entre un couple qui converse, aurait-il perdu le fil?
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Je les pousse à ouvrir les serrures de leur fermeture en un éclair!
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Lorsque je réentends les conseils que j’ai prodigués, je retrouve mon infirmité.
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Un brin d’espoir se faufile au travers de mes inquiétudes. J’apprends à tricoter.
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Je me suis trompé de cerveau. Je fais gauche alors que je visais droit.
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Je me sens dans l’inaperçu de l’autre. Pourvu que je m’aperçoive, ce sera suffisant.
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Le voile de mon cœur s’est déchiré, il le fallait bien.
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Ma solitude souffre ces temps-ci d’un petit rhume de cerveau.
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Des ses paroles, j’ai tout oublié.
Je regarde sur la langue de mon chat.
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Où en suis-je dans ce flot de paroles?
Dans le sas de mon silence, qu’est-ce que j’en garde ?
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